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Plouha

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Mairie
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Pays Touristique Terres d'Armor
Porche de l’église
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Pays Touristique Terres d'Armor
Office de Tourisme
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Pays Touristique Terres d'Armor
Port de Gwin Ségal
Port de Gwin Ségal
Erwan Lancien
Chapelle de Kermaria
Chapelle de Kermaria
Séverine Richard
Plaque plage Bonaparte
Plaque plage Bonaparte
Séverine Richard

Renseignements pratiques :

https://www.leffarmor.fr/plouha/

Mairie
24 Avenue Laënnec
22580 PLOUHA
Tél : 02 96 20 21 26
Email : mairie.accueil@plouha.fr

Nom du Maire : Xavier COMPAIN

Jours et Horaires d’ouverture :

Lundi : 9h00 – 12h00 et 13h30 – 17h00
Mardi : 9h00 – 12h00 et 13h30 – 17h00
Mercredi : 9h00 – 12h00 et 13h30 – 17h00
Jeudi : 9h00 – 12h00 et 13h30 – 17h00
Vendredi : 9h00 – 12h00 et 13h30 – 17h00
Samedi : 9h00 – 12h00




Plouha



L’histoire :


La plus ancienne référence à la paroisse est une charte de l’abbaye de Saint-Rion (1198) et une bulle du pape Innocent III. L’église de « Ploeha » est citée ensuite, à partir de 1212, dans les chartes de l’abbaye de Beauport.


L’origine du nom de Plouha est relativement floue (Ploeza, puis Ploeha, Ploaha, Plouaha, Plouha dès 1579). Plusieurs théories s’affrontent sur son étymologie. L’une d’entre elles, la plus vraisemblable, dit que le nom de Plouha viendrait de Plou (paroisse) et de « Aza » ou « Adda » (forme galloise du nom biblique Adam). Ce nom aurait été porté par le saint ou chef ayant donné son nom à la paroisse au vie siècle ou viie siècle.


L’occupation du site de Plouha est ancienne. La découverte en 1879 de douze haches en bronze en atteste. Ces haches se trouvent actuellement au musée de Rennes. Des vestiges de l’âge du fer sont également visibles aujourd’hui, telle une pierre taillée que l’on peut voir devant la chapelle de la Trinité et dont la finalité est imprécise.


Au Moyen Âge (à partir du xiie siècle), la ville est dirigée par les comtes de Goëlo qui feront construire six églises dont celle de Plouha. Du xve au xviiie siècle, les seigneurs de Plouha furent successivement les Rohan, Guéméné et Montbazon. Les autres nobles faisaient partie d’une noblesse très pauvre.


La période de la Révolution fut marquée par la chouannerie qui connut une importante activité. Ainsi, en mars 1794, quelques centaines de chouans attendirent en vain un ravitaillement maritime britannique sur la plage du Palus. Par contre, ils y rencontrèrent une troupe armée de révolutionnaires qui les extermina presque. Plus tard, le 19 pluviôse an VIII (8 février 1800), un groupe de chouans pillèrent les maisons des citoyens et assassinèrent certains d’entre eux. Quelqu’un fut même enterré vif.


En novembre 1943, les québécois ou « canadiens français » Lucien Dumais de Montréal et Raymond Labrosse, engagés dans le MI 9 des services secrets britanniques, viennent organiser et diriger le réseau Shelburn qui a pour but de récupérer les pilotes des avions alliés abattus et de les rapatrier vers le Royaume-Uni. Ils étaient recueillis un peu partout en France et hébergés dans des familles plouhatines ou des environs, ceci, bien sûr, à l’insu de l’occupant nazi. Avant l’embarquement, 20 à 25 aviateurs étaient regroupés dans la maison (nom de code : Maison d’Alphonse) où habitaient Marie et Jean Gicquel puis acheminés de nuit, par la lande, par des passeurs plouhatins. Ils arrivaient à l’anse Cochat (nom de code : plage Bonaparte) où les attendaient des embarcations légères chargées de les acheminer sur une corvette britannique qui était mouillée au large. Cent trente-cinq personnes, aviateurs américains, canadiens et agents secrets furent ainsi évacués vers le Royaume-Uni.


Les lieux et monuments :


• La chapelle de Kermaria an Iskuit du XIIIe siècle offrant une représentation murale du Dit des trois morts et des trois vifs et l’une des deux fresques bretonnes montrant une Danse macabre. La chapelle est classée au titre des Monuments historiques5.
• L’église de Plouha, ou l’église Saint-Pierre (1857-1872), édifiée sur les plans d’Alphonse Guépin à l’emplacement de l’ancienne église6.
• La chapelle de Sainte Eugénie dédiée à Sainte Twina, invoquée pour les grossesses et éponyme de la sainte galloise Twynen.
• La chapelle Saint-Jean
• La chapelle Saint-Samson
• La chapelle Saint-Laurent des sept chemins
• La chapelle Notre-Dame de Kérégal
• La chapelle de la Trinité Jean
• La chapelle du Lizandré
• La chapelle du Kerdreux
• Plusieurs croix et calvaires, dont la croix de la Sauraie classé/inscrit au titre des Monuments historiques7 et la croix du Run, inscrite au titre des Monuments historiques8.
• Le château de Lysandré, XVIIIe siècle, extérieur visitable toute l’année sur rendez-vous. Chapelle, Orangerie et parc créé au XVIIIe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques9.
• Le Domaine de Keravel qui appartint un temps au peintre Paul Chardin
• Le port de Gwin Segal et son îlot, où les bouées de mouillage habituelles sont remplacées par des troncs d’arbres plantés dans le sol marin.
• Le Palus, station balnéaire avec sa plage, sa grève, ses marais, ses falaises et son cordon littoral.
• Bréhec, la station balnéaire des paimpolais.
• Les blockhaus et abris à munition de Bréhec.
• La casemate ou batterie de Beg Hastel
• La plage de Porz Moguer, sa demi lune et son quai en granit rose
• La plage Bonaparte : haut-lieu de la résistance durant la Seconde Guerre mondiale, le réseau Shelburn10 l’a utilisée pour permettre à de nombreux pilotes de la RAF de regagner la Grande-Bretagne. Le commodore de la vedette rapide de récupération de la Royal Navy était le père de l’artiste Jane Birkin[réf. souhaitée].
• La maison d’Alphonse incendiée par les russes blancs.
• Le sentier Shelburn utilisé lors des évasions.
• La Vallée Verte
• Les restes des nombreux moulins à vents, à eau de la commune.
• Les lavoirs, pressoirs et rouoirs.
• L’Usine, ancienne manufacture de pinceaux.